Des dizaines d’habitants de la ville de Ghardaïa, dans le sud de l’Algérie ont organisé des sit-ins pour réclamer que leurs maisons soient raccordées au réseau d’assainissement et cesser de recourir aux fosses septiques qui servent traditionnellement à collecter les eaux usées.
L’Organisation tunisienne de lutte contre la torture a signalé 153 cas de torture dans les prisons et les maisons d’arrêt tunisiennes, survenus entre janvier et novembre 2016, contre 250 cas pour la même période de l’année précédente.
Sur le bas-côté, en plein centre de Nouakchott, près de la fameuse « clinique », des dizaines de « guérisseurs » prennent position sous de vieilles tentes. Ils prétendent détenir des pouvoirs magiques leur permettant de guérir les malades et ramener le bonheur et la chance à tous ceux qui se résignent à frapper à leurs portes, contre une somme dérisoire ne dépassant pas les 5000 Ouguiya (16 dollars).
Dans la Venise malienne, les dépôts d’ordures ménagères représentent non seulement une pollution esthétique du cadre de vie, mais aussi un problème de santé publique et un vecteur de maladies diverses. Paludisme, intoxications alimentaires, typhoïde, choléra etc. Cette accumulation de déchets « peut être à l’origine de la prolifération des microbes et des parasites. Par ailleurs la décomposition des détritus engendre des odeurs incommodantes et vapeurs irritantes, susceptibles de provoquer des phénomènes allergiques voire des pneumonies » explique Vincent Traoré, spécialiste des problèmes environnementaux à l’université de Bamako.
Elle a décidé d’attirer l’attention des conducteurs en plantant des arbres dans les zones ré ensablées de la vieille palmeraie aux abords du ksar de Ouargla sur l’axe Ain Sebaa- Bamendil. Un tronçon très fréquenté depuis le début des travaux du tramway et qui enregistre chaque jour plusieurs dérapages de voitures aux heures de pointe depuis que la mairie a remblayé le terrain vague avec du sable neuf.
A l’initiative d’activistes amazighs, des milliers de Marocains ont fait le déplacement à Tanguir pour commémorer la mort de l’étudiant Omar Khaleq, assassiné il y a tout juste un an. Il est l’une des victimes des rivalités idéologiques et ethniques qui agitent l’université marocaine.
Les Libyens ont fêté le sixième anniversaire de la révolution du 17 février 2011 qui a renversé le régime de Mouammar Kadhafi. Cet anniversaire survient alors que le pays traverse une crise politique que tous les efforts régionaux et internationaux n’ont pas réussi à résoudre, notamment à cause du durcissement des positions et du refus des protagonistes de faire des concessions.
Elle dérange par son franc-parler, sa témérité et par son anticonformisme. Elle, c’est Mekfoula Bent Brahim la rebelle, Mekfoula l’activiste des droits de l’homme. L’une des rares femmes à ramer à contre-courant des préjugés sociaux, de l’obscurantisme religieux et des pratiques sociales avilissantes qui continuent à peser sur la femme mauritanienne, l’empêchant de s’assumer comme un être jouissant de tous ses droits.
Au Maroc, une nouvelle journée se débute en sirotant un café amer et lisant dans le journal des nouvelles plus amères encore… Car il devient presque habituel de découvrir des titres rapportant des viols commis sur des enfants mineurs, à travers tout le pays. En effet, en raison de lois laxistes et de traditions complices, les viols et le tourisme sexuel pratiqués sur des enfants prolifèrent dans Royaume. Au sein de la population l’inquiétude grandit face à l’absence de mesures judiciaires dissuasives et du silence complice de familles soucieuses uniquement de dissimuler ce qu’elles considèrent comme une honte et un scandale inavouables.
A une époque où il devient de plus en plus difficile pour les migrants de quitter les plages africaines pour aller vers celles du continent européen, le Maroc devient moins un point de passage vers le Nord qu’une destination finale pour des milliers de clandestins venus des pays subsahariens et du Sahel.