Au fond du Sahara, derrière les dunes de sable, une voix inaudible : celle de Rebiana, cette localité située au sud-est du pays, à 1700 km de Tripoli et à 150 km de la ville de Kofra.
Extrême pauvreté, errance imposée et illettrisme obèrent l’avenir de cette communauté africaine ayant trouvé provisoirement refuge en Algérie.
L’accord de paix signé en 2015 entre le gouvernement malien et les groupes rebelles touareg commence visiblement à porter ses fruits. Les milliers de maliens des villes du nord poussés à l’exil en 2012 par la guerre civile et le terrorisme ont décidé de revenir chez eux. Le retour au pays ne se fait cependant pas sans encombre et surtout sans risques.
Depuis sa renaissance, la mairie de Toubrouk ne cesse de faire face à de nombreux problèmes dus à l’absence d’un budget constant et le blocage des projets d’investissement à cause des violations du plan national, ainsi que le pillage des domaines de l’Etat, selon le doyen de la municipalité, Neji Mazek.
Des problèmes d’infrastructure, d’équipements et de médicaments touchent le centre médical de Toubrouk depuis la révolution du 17 février. Une souffrance que partagent citoyens et staffs médicaux. L’hôpital dépasse régulièrement sa capacité maximale d’accueil.
Dans le village de Beldet Omar, situé à 140 km du siège du gouvernorat de Ouargla, Ammar commence tôt le matin son travail routinier, consistant à veiller à la propreté des rues. Un travail confié par la municipalité dans le cadre d’un programme annuel renouvelable de propreté. Il commence à 8 heures du matin par ramasser les ordures, les déchets des marchés et ce que jettent les passants par terre le long de la rue principale et ses artères, et ce pendant un mois entier.
Pour subsister, de nombreux pauvres à Bamako se sont lancés dans la collecte de déchets ménagers et industriels jetés dans les décharges de la capitale. Des déchets qu’ils revendent par la suite quelques centaines de francs Cfa * à des particuliers ou à des entreprises spécialisées dans traitement des déchets. Bien qu’il leur permette de ne pas mourir de faim, ce travail n’est néanmoins pas sans risques.
En Libye, l’infrastructure primaire de nombre d’écoles et de collèges souffre de délabrement et d’un manque de restauration et d’entretien, ce qui place les conditions de scolarisation en-deçà du niveau minimum requis pédagogiquement pour un apprentissage correctement effectué.
« La Sainte de Souss » ou « l’Arbre de Vie » ; c’est ainsi que les Marocains, notamment ceux du Sud, surnomment l’arganier, cet arbre unique aux vertus innombrables et dont les graines refusent de pousser dans tout autre sol et dans toute autre que ceux du Maroc, en particulier ceux de la région de Souss-Massa dans le Sud. C’est d’ailleurs ce qui distingue cette huile et la rend parmi les plus rares et les plus recherchées dans le monde.
Dans les textes, tous les Mauritaniens sont égaux en droits et en devoirs. Dans les faits, c’est hélas encore loin d’être le cas. Entre les mains des « blancs » (maures, Ndlr), l’administration refuse encore dans certaines localités d’enrôler les populations de race noire.