Les échos sur l’implication de talibés dans les récentes attaques terroristes ayant eu pour théâtre la plaine du Seno, dans les provinces de Koro et de Bankass, inquiètent au plus haut point la population. Les gens se méfient désormais de ces mendiants-apprentis imams qui sillonnent leur région. Tout le monde souhaite leur départ.
L’apparition de nouveaux groupes identitaires et sociaux – comme les mouvements des Haratines, des Soninkés, des Wolofs, des forgerons « maalemines » - alimente le débat sur « l’Unité Nationale » en Mauritanie. Ce débat, souvent passionné et largement relayé par les médias et les réseaux sociaux, serait symptomatique des problèmes, locaux mais aussi transnationaux, de rupture du dialogue social. Des problèmes qui, à terme, peuvent mener à l’explosion un pays aux équilibres aussi précaires que la Mauritanie.
«Des articles critiques sur le pouvoir et l’armée, il y en eu à la pelle dans la presse algérienne. Et cela dès l’apparition des premiers journaux privés en 1990 », indique Zine Cherfaoui, qui gère actuellement la rubrique Monde du quotidien El Watan, le plus grand tirage de la presse francophone algérienne. Cherfaoui rappelle que les journalistes algériens se sont attaqués très tôt à des sujets sensibles comme l’Armée, les droits de l’homme ou la corruption, etc. Pratiquement tout a été traité, précise-t-il. « Si mes souvenirs sont bons, El Watan a même dénoncé la création des camps d’internement dans le sud algérien durant les années 90 », poursuit-il.
« Le terrorisme, même pas peur ! », c’est sous ce slogan que des activistes dans le domaine de l'environnement, des intellectuels et des journalistes ont organisé sur les monts Chaâmbi des festivités à l’occasion du Jour de l’An 2016.
Facilement reconnaissables par leurs boites métalliques et leurs tenues misérables, les enfants Al Mouda mendient sur les bords des routes.
Les villes du Sahara dans les provinces sud du Royaume du Maroc ne sont sans doute pas comparables à celles de la Mauritanie voisine classées premières dans le monde en matière d’esclavage.
"J'ai trois enfants, deux filles et un garçon. Leur père nous a quittés depuis un moment, ce qui m'a contraint au travail malgré ma faiblesse et le peu de métiers que je maitrise. Je ne gagne pas grand chose. Juste de quoi nourrir ma famille.
Ici, dans ces villes éparpillées aux pieds des montagnes, pas loin de la ville de "Zakoura" (sud-est du Maroc), il n'est pas facile de trouver de l'eau afin de rassasier sa soif.
Les lignes rouges... voici l'expression qui hante les journalistes marocains. Personne ne veut que ses articles soient jetés à la poubelle ou qu'il soit poursuivi en justice parce qu'il a enfreint l'une des lois de l'Etat, rien qu'en écrivant sur un sujet tabou.
Depuis la mi-octobre 2014, plus d’une année après le déclenchement de la guerre dans les quartiers de Benghazi, à l’est de la Libye, de nombreux habitants de la ville se sont déplacés vers diverses autres régions.