Malgré les quelques rénovations réalisées après les récentes inondations au Maroc, les populations de Sidi Ifni et des communautés voisines se plaignent de la dureté de leur vie. Elles évoquent notamment les délestages répétitifs d’eau et d’électricité et l’arrêt de la réhabilitation de l’axe routier national menant à Guelmim (la porte du Désert).
Le Media Diversity Institute (MDI) a organisé en coordination avec le Centre Africain de Perfectionnement des Journalistes et Communicateurs (CAPJC) une table ronde sur le thème « La Protection des journalistes en situation de conflit : l’exemple libyen». Cette conférence-débat s’est tenue le 21 février 2015 à l’hôtel Belvédère, Tunis, avec la participation de professionnels des médias libyens : journalistes et directeurs de radios et journaux locaux, ainsi que des universitaires, des magistrats, des représentants des instances constitutionnelles et de la société civile.
Ils sont oubliés dans les sables de Oued Souf. Personne ne demande de leurs nouvelles. Personne ne vient leur rendre visite. Ils vivent dans un silence éloquent. Les jours se succèdent pour eux, comme une éternité constituée d’années de vaches maigres.
Les nomades: une série infinie de souffrances personnifiée par des familles ensablées dans l’extrême pauvreté. Les maladies et épidémies entourent leurs tentes de tous les côtés. Leurs enfants sont coincés entre l’analphabétisme et l’ignorance. La protection sanitaire ne croise pas leur chemin. Quant au téléphone portable et internet, ils n’en n’ont même pas entendu parler.
Depuis près de vingt ans, les éleveurs de la wilaya de l’Assaba et de certaines zones du Tagant ont constaté chez leurs troupeaux, des signes d’une maladie mortelle, notamment des ballonnements et vomissements. Ces signes durent quelques jours seulement avant de tuer l’animal atteint. L’infection se propage très vite chez les troupeaux. Elle est derrière beaucoup des cas de mort de fœtus chez ces bétails. Ce qui pèse lourdement sur leur reproduction.
Les habitants de Bamako brûlent vif tout voleur qui leur tombe sous la main.
Les habitants de Bamako, la capitale malienne ont tendance à prendre eux même leur revanche sur les voleurs. Ils brûlent vif, tout voleur pris en flagrant délit. Avec près de 72 cas documentés par an, le phénomène prend de plus en plus de l’ampleur et en inquiète plus d’un.
Quatre mois après que les denrées alimentaires ont cessé d’être distribuées par les organisations humanitaires aux réfugiés maliens, la situation est devenue encore plus difficile pour nombre d’entre eux, dans la mesure où ils étaient obligés de vendre de la marchandise pour pouvoir se procurer d’autres produits alimentaires dont ils ont besoin mais qui se vendent très cher.
Les expressions «vendeurs de médicaments par terre » ou « pharmacie par terre » font références aux vendeurs qui proposent des médicaments sur le trottoir. Le phénomène augmente de jour en jour à Bamako, comme partout au Mali. Il est, semble-t-il, en dehors de tout contrôle.
Dans une société kabyle patriarcale qui exclut la femme handicapée et sous-estime ses capacités à fonder une famille et assumer ses responsabilités, le handicap n’a pas empêché Fatma Al Msaâdi de travailler et d’être active sur le terrain caritatif en devenant présidente de l’Association d’Aide aux Personnes Handicapées, plus connue sous l’abréviation « LADEF ».
« Le cri d’un enfant me ramena vers la vie »… C’est avec cette étrange phrase que Donia résume le récit de la dernière de ses multiples tentatives de suicide et qui remonte à plus de huit ans.
Derrière nous, à 90 km environ, la ville de Taroudant. Devant nous, les montagnes du grand Atlas nous accueillent fièrement avec, dans les bras, la fleur du sud, Taliouine, cette ville montagne à l’activité agricole et dont la renommée va plus vite que le temps et plus loin que les frontières.